On vous l’dira pas deux fois !
Réunions de quartier –
Citoyenneté locale
Bureau de vote 3 : 11 mai 21h salle des fêtes
Bureau de vote 4 : 21 mai 10h maison du foot
Bureau de vote 5 : 17 mai 21h salle des Aujoulets
Comme vous avez pu le lire dans l’Echo du Binos, une rencontre est prévue entre les habitants et les élus qui gèrent avec nous tous notre commune.
Il faut profiter de cette occasion qui nous est donnée pour dire ce que nous pensons et faire des propositions pour notre vie au quotidien.
VENEZ pour écouter, pour prendre la parole… Ou, si vous ne pouvez pas, noter au dos d’une feuille les thèmes que vous souhaiteriez voir discuter lors de cette rencontre, ou les remarques que vous souhaiteriez faire parvenir aux élus.
Vous pouvez déposer vos remarques dans la boîte à lettres de la mairie.
Quelques pistes pour des idées :
- Qu’appréciez-vous dans votre rue/dans votre quartier/à Seysses qui rend votre vie quotidienne agréable ou facile ?
- Qu’est-ce qui vous gêne dans votre rue/dans votre quartier/à Seysses, qui rend votre vie quotidienne désagréable ou difficile ?
- Ce qu’il vous paraît urgent de réaliser dans l’avenir pour votre rue/pour votre quartier/pour Seysses ? Pourquoi ?
- Ce que vous avez apprécié ou regretté de l’action de l’équipe municipale, et ce que vous attendez : services municipaux, sociaux, aménagements du centre-ville, travaux réalisés, propreté, sécurité, place des handicapés, enfance, jeunesse, animations, fiscalité, communications et informations.
- Vos remarques sur : être enfant, être parents, être personne âgée, être porteur d’un handicap dans mon quartier, à Seysses, etc.
Peu importe la qualité de votre écriture, l’important est de s’exprimer. Pensez à noter le positif comme le négatif. N’hésitez pas à faire des propositions.
Pourquoi ne pas vous regrouper et discuter entre vous, faire une communication commune ?
Vous pouvez aussi imprimer cet article et le faire passer à vos voisins ou amis s’ils ne l’ont pas.
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En avant… Marche ! (n° 2)
Marcher est un acte symbolique
Marcher n’est pas anodin dans la vie des hommes. C’est un acte d’une forte valeur symbolique.
- Forte valeur symbolique dans la vie de chacun, d’abord, car chacun a fait un jour l’expérience de la marche.
Dès notre petite enfance, en effet, le réflexe de se dresser, de se mettre à marcher, ouvre à l’autonomie : le petit enfant qui fait ses premiers pas a le sentiment d’exister autrement. Le monde pour lui change : il le voit autrement, puisqu’il le voit de plus haut, donc plus et mieux, et il situe mieux sa propre place dans ce monde proche et lointain qui devient alors accessible. Grâce à la marche, il lui est possible d’aller vers tous ces lieux, tous ces objets, jusque là hors de portée de la main, qui l’attirent tant. C’est une émancipation, le monde s’agrandit, expériences et découvertes se multiplient.
Inconsciemment, la marche reste en nous le symbole de l’autonomie acquise. Elle reste la promesse d’un lien avec le monde. Notre corps sait que les rencontres qu’elle permet sont source d’émerveillements.
- Forte valeur symbolique pour notre espèce, également, car la bipédie est, avec le langage, le propre de l’homme, ce qui ouvre à l’humanité. Dans l’évolution des espèces, seul l’homme a fait de la capacité à se redresser, le prétexte à développer un mode nouveau d’existence, qui s’éloigne de celui des autres animaux. Avec la marche bipède, l’homme libère ses mains pour l’outil, élargit son regard pour l’exploration alentour. Il prend prise sur son environnement naturel et humain.
Ces valeurs symboliques contribuent à faire de la marche un acte dont le sens va au-delà des simples coordinations motrices, au-delà de la simple intention de se déplacer. C’est un acte qui nous touche, au plus profond de nous même, un acte ancré dans notre histoire personnelle, et dans l’histoire de l’humanité. Avec lui, nous renouons inconsciemment avec notre enfance. Rien d’étonnant alors à ce que faire revivre ce lien enfoui en nous nous apaise : marcher nous réunifie, nous restructure.
Bruno Berbis
En avant… Marche ! (n° 3)
Marcher est une activité
sociale et socialisante
Contrairement aux autres modes de déplacement (automobile, vélo), la marche ne sollicite pas une attention accrue aux dangers potentiels liés à la rapidité et à la maîtrise des véhicules. Libérée de cette nécessité de vigilance, notre attention peut se reporter sereinement sur le monde environnant.
La vue par ailleurs n’est plus accaparée par la surveillance de l’axe de déplacement, comme c’est le cas pour les déplacements rapides : libérée des dangers de la circulation, elle peut se laisser capter par tout événement survenant dans un champ de 360 degrés.
On s’arrête enfin plus facilement lorsque l’on marche, alors qu’un événement nous sollicite, qu’on ne le fait en voiture ou en vélo. Notre disponibilité est plus grande.
La rencontre se trouve ainsi facilitée : nous voyons une plus grande partie du monde social autour de nous, nous rencontrons plus de gens, nous échangeons davantage. Nous nous sentons plus impliqués dans ce monde, physiquement là, présents aux êtres et à la nature, à la vie.
Les autres modes de déplacements font de nous des êtres de passage.
Bruno Berbis