Category Archives: vivre ensemble

AVIS AUX GOURMANDS, de Seysses et d’ailleurs !!!

 

Cette année encore, l’association ‘Les Puces Seyssoises’ organise pour le plus grand bonheur des petits et des grands une CHASSE AUX OEUFS dans le Parc de la Bourdette, à Seysses, parc bien-aimé des Seyssois.

De notre point de vue, l’intérêt principal de cette action réside dans le fait que, ENFIN, les grands vont pouvoir renouer avec le plaisir autrefois éprouvé lors des chasses aux oeufs que leurs parents organisaient pour eux, alors qu’ils étaient enfants. Car, il faut bien se le dire, une fois devenus parents, ce n’est pas pareil. Comme c’est nous qui les avons cachés, même en acceptant de faire semblant d’être redevenus petits, nous savons déjà où ils sont, ces oeufs. Et puis, quand même, c’est plus magique quand, enfant, on arrive à croire qu’ils ont été largués là par une cloche de retour de Rome. Alors que, devenus parents, comme on a dû les payer, les oeufs, on sait bien que ce n’est pas une cloche qui nous les offre. Pourtant, à Seysses, des cloches, il y en a quelques unes…

Alors, pas d’hésitations, recréer les circonstances de votre enfance, en invitant vos meilleurs amis, uniquement adultes, qui joueront le rôle de vos frères et soeurs, à qui il fallait piquer les oeufs sous le nez. Pas de cadeaux, le but est clairement d’avoir le plus grand nombre, et les plus gros. Il sera toujours temps de partager après, on verra…

La météo promet d’être de la partie : ni trop  froid, pour un plaisir aussi intacte que dans la pub, ni trop chaud pour ne pas faire fondre le chocolat.

PS : Bon, allez, accessoirement, vous pouvez aussi inviter vos enfants, A CONDITION qu’ils ne gâchent pas votre plaisir, et méfiez-vous, petits comme ils sont, ils ont les yeux plus près du gazon et pourraient tout trouver avant vous. Alors… créez quelques handicaps : une paires de lunettes de soleil aux verres bien noires qui empêchent de bien voir ; l’obligation de s’occuper de mamie qui marche très lentement et a besoin qu’on lui tienne le bras ; les chaussures attachées par les lacets, etc. Je vous fais confiance…

Bonne chasse, et merci aux Puces Seyssoises pour leur initiative !

 

 

 

Soyons tous vigilants

L’avez-vous remarqué ?

Je voudrais remercier la personne qui a pris la peine d’acheter une bombe de peinture pour effacer le graffiti qu’il y avait là.

Moi, il me dérangeait.

Dans son contenu d’abord : comme toutes les religions, quand elles sont pratiquées avec discernement, quand elles sont un appel au lien, à l’autre, à la fraternité, l’Islam ne me dérange pas, pas plus que le bouddhisme, le judaïsme ou le christianisme. Je trouve donc agressif de s’en prendre à cette religion (c’est ce que faisait ce tag) et de faire l’amalgame entre ce que certains islamistes font de l’Islam et l’Islam. C’est un peu comme si on jugeait aujourd’hui du christianisme en ne prenant en considération que l’inquisition, son intolérance, ses appels la haine et ses crimes.

Mais ce n’est pas seulement pour cela que je souhaite remercier cette personne.

Ce qui me dérange aussi, c’est que des personnes, dignes de notre respect et de notre considération, se sentent contraintes de recourir au graffiti et à l’anonymat pour exprimer leur opinion. Quelque que soit notre point de vue sur l’Islam, nous avons tous intérêt à ce que ce sujet soit discuté sur la place publique, parce que dans une démocratie, il ne doit pas y avoir de dictature de la majorité sur les minorités. Aujourd’hui, la minorité qui se tourne vers l’Islam, ce ne sont pas des étrangers, ce sont des Français.

Nous avons tous intérêt à dialoguer, ceux que l’Islam dérange, et ceux que l’Islam ne dérange pas. Nous avons tous intérêt à nous efforcer d’entendre l’autre dans sa difficulté ou dans sa souffrance, et ce n’est pas en diabolisant les gens que l’Islam dérange, en les obligeant à s’exprimer par graffitis, que nous ferons avancer le débat.

Le constat est qu’aujourd’hui, des français pratiquent l’Islam. Ils en ont le droit, au même titre que les chrétiens, les bouddhistes, les juifs, qui pratiquent librement leur religion. Notre démocratie garantie aux uns et aux autres ce droit. Ce qui est nouveau, c’est que, chaque religion véhiculant une culture, mais aussi des valeurs, nous avons à gérer la rencontre de multiples cultures et des conflits de valeurs s’installent.

Seysses et ses multiples clochers...

 

 

Comment allons nous faire pour arriver à vivre ensemble, les uns et les autres, avec nos valeurs et nos pratiques, à Seysses comme ailleurs, dans le respect de chacun, dans le respect de la démocratie, notre valeur fédératrice, et le respect des droits de chacun ? C’est un enjeu du XXIème siècle, qui, on nous l’a annoncé, sera religieux ou ne sera pas.

Exclure n’est pas une solution. S’imposer par la force, pour un camp ou pour un autre, par la menace religieuse ou par la diabolisation, n’en est pas une non plus. Le champ des possibles est immense : il en appelle à notre intelligence, à notre créativité, à notre humanité, bien bousculée en ce début de siècle.

Alors, merci pour cette tâche noire sur ce mur.

Et merci de ne pas avoir effacer le tag qui se trouve juste à côté…

Restons tous vigilants.

Bruno Berbis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La place des aînés dans la vie seyssoise

Les aînés :

acteurs de leur vie, acteurs de la vie sociale

 

 

Aujourd’hui ou demain, tous concernés…

 

Tout le monde sait ou croit savoir ce qu’est la vieillesse et ce que sont les processus du vieillissement. Il y a bien sûr des signes objectifs : ils sont physiques, morphologiques, psychiques. On devient plus vulnérable aux émotions et, si les souvenirs et la nostalgie se font de plus en plus présents, la mémoire des choses présentes s’atténue. Le sommeil perd en qualité et en quantité. Le repli sur soi s’accentue. C’est le moment où l’instinct de conservation s’exacerbe en peur de la mort, de la finitude, pouvant aller jusqu’à la négation et le refus de l’envisager.

 

Penser le déclin

Devant cette perspective que faire ?

S’y préparer sans doute, parce qu’en s’y préparant, on recule le moment de l’apparition des problèmes et, quand ils surviennent, on peut espérer en diminuer l’intensité. Toutes les études le montrent, nous ne sommes pas égaux devant la maladie, le vieillissement, la mort.

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