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Elections municipales mars 2014
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Qui est le (la) candidat(e) idéal(e) ?
Bien qu’il n’y ait pas de profil type du (de la) candidat(e) idéal(e), voici une série de qualités nécessaires pour un(e) potentiel(le) candidat(e) :
•Avoir le sens de la collectivité, le souci de répondre aux besoins de la majorité ;
•Avoir du leadership, la capacité de rassembler ;
•Entrer facilement en relation avec les autres ;
•Être à l’écoute des gens ;
Être capable d’ana- lyser rapidement une situation
•Avoir le goût de l’engagement et du travail d’équipe ;
•Jouir d’une bonne crédibilité ;
•Avoir des idées, des projets, des idéaux et savoir les défendre ;
•Avoir une vision pour le développement de sa communauté.
Et s’il n’en fallait qu’une ?
Toutes ces qualités n’entrent pas en jeu avec le même poids. Si les qualités relationnelles paraissent premières, celles liés aux compétences sont moins essentielles, dans la mesure où les décisions sont – en principe, si les règles démocratiques sont respectées – prises en équipes. Chacun apporte ses compétences, et il est certain qu’un élu qui oeuvrerait seul, par goût du pouvoir par exemple, verrait son action limitée, combien même il aurait de nombreuses compétences.
Quant aux qualités liées à la créativité et aux valeurs morales, elles ne sont pas celles qui apparaissent toujours au premier plan, d’autant qu’on assiste à une dérive aujourd’hui où les élus se donnent plus pour mission de gérer, plutôt que de penser et de porter des projets humains. Mais elles sont bien celles qui doivent donner sens au travail d’une équipe et au travail d’équipe, et en garantir la valeur humaine. Ce sont elles qui font d’un projet un réel vecteur de progrès de développement pour une commune.
Vous envisagiez de vous présenter, et vous ne vous reconnaissez pas toutes ces qualités. Dommage …?
Bien sûr, s’il fallait attendre que quelqu’un ait d’emblée toutes ces qualités, il n’y aurait pas beaucoup de candidats. Aussi, ne pas les avoir toutes ne doit pas faire craindre de se présenter : cela s’apprend et se développe au fil du temps. Faites-vous confiance! Il faut simplement être convaincu qu’il faudra acquérir peu à peu ces qualités, et être disposé à y travailler. La capacité à se remettre en cause et à progresser est sans doute la première des qualités nécessaires, indispensable celle-là.
Aucune formation académique spécifique et aucun niveau d’études ne sont nécessaires pour faire de la politique. Une bonne expérience de vie et la connaissance de son milieu sont tout aussi, sinon plus importantes, que les diplômes ou les compétences professionnelles. Il ne faut toutefois pas sous-estimer les difficultés d’une candidature et d’une campagne électorale. Quel que soit le niveau de responsabilité brigué, tout(e) candidat(e) doit avoir certaines connaissances et faire preuve de beaucoup de détermination.
Adapté du site www.reseautablesfemmes.qc.ca.
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Que peut-on attendre d’un(e) élu(e) ?
Nous nous apprêtons à voter pour désigner des personnes à qui nous demanderons de gérer la commune et de nous représenter pendant plusieurs années.
Mais que sommes-nous sensés attendre d’elles au juste ?
Il n’y a bien évidemment pas de liste exhaustive de ce qu’un citoyen peut escompter de ses élus : prise en compte de l’intérêt général, éclairée par le bon sens ; gestion de l’argent mis en commun à travers les impôts locaux et fonciers ; défense des intérêts de la communes et des administrés auprès d’instances plus larges, communautés de communes, conseils généraux et régionaux et autres ; information et communication autour des enjeux locaux ; mais aussi, parfois et pour certains, …passe-droits et combines.
Et les promesses électorales alors, peut-on attendre qu’elles soient tenues ?
Lors de la Révolution française, il y a eu un important débat sur cette question pour les parlementaires. Certains étaient favorables au système dit du mandat impératif. Dans ce cas, les élus s’engagent, lors de l’élection, sur des questions précises, et si, une fois parvenus au pouvoir, ils n’agissent pas en stricte conformité avec ces engagements, ils peuvent être déchargés de leurs fonctions (Aujourd’hui, ça ferait drôle à certains…)
Pour d’autres, qui devaient finalement l’emporter, les parlementaires étaient les élus de la Nation tout entière, et ne pouvaient donc être tenus par des engagements pris devant une partie seulement de la Nation (correspondant aux électeurs de leur circonscription). On retrouve aujourd’hui encore cette tradition dans la Constitution du 4 octobre 1958, dont l’article 27 dispose que : « Tout mandat impératif est nul ». (Prudents, les gars).
Cela ne signifie pas que les citoyens ne peuvent rien attendre de leurs élus.
S’agissant des élus nationaux, les citoyens peuvent attendre d’eux qu’ils recherchent l’intérêt général dans leur action quotidienne. Mais, les citoyens considèrent également que les élus nationaux doivent pouvoir être saisis de problèmes plus quotidiens. Ainsi les députés reçoivent un courrier abondant leur demandant d’intervenir auprès d’organismes de l’État ou relevant des collectivités territoriales, notamment dans les domaines sociaux (logement, emploi, personnes âgées…). Les parlementaires le font volontiers et y consacrent un temps important.
Concernant les élus locaux, leur rôle est bien d’assumer des tâches en relation directe avec la vie quotidienne des citoyens et d’assurer, en même temps, le développement de la collectivité dont ils ont la charge.
Le non-cumul d’un mandat exécutif local avec un mandat parlementaire est d’ailleurs largement soute-nu par l’opinion qui souhaite voir les élus locaux se consacrer entièrement à leurs charges. Pour leur part, de nombreux élus de la majorité comme de l’oppo-sition justifient, quant à eux, le cumul des mandats par la nécessité d’avoir un ancrage local pour mener à bien leur mandat parlementaire (à démontrer).
Faire vivre et défendre des valeurs
Une attente légitime, mais peut fréquente hélas, à l’égard de nos élus, est qu’ils fassent vivre et défendent les valeurs qui fondent la citoyenneté dans notre système démocratique.
Outre un statut juridique et des rôles sociaux, la citoyenneté en effet, se définit aussi par des valeurs. On peut en évoquer au moins trois :
La civilité : il s’agit d’une attitude de respect, à la fois à l’égard des autres citoyens (ex : politesse), mais aussi à l’égard des bâtiments et lieux de l’espace public (ex : transports publics). C’est une reconnaissance mutuelle et tolérante des individus entre eux, au nom du respect de la dignité de la personne humaine, qui permet une plus grande harmonie dans la société.
Le civisme : il consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. De façon plus générale, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C’est agir pour que l’intérêt général l’emporte sur les intérêts particuliers.
La solidarité : elle est importante, en effet, dès lors que les citoyens, dans une conception classique, ne sont pas de simples individus juxtaposés, mais un ensemble d’hommes et de femmes attachés à un projet commun. Elle correspond à une attitude d’ouverture aux autres qui illustre le principe républicain de fraternité. Dans ces conditions, la solidarité, qui consiste à venir en aide aux plus démunis, directement ou par le biais des politiques publiques (ex : impôt redistributif) est très directement liée à la notion de citoyenneté.
Ces trois valeurs donnent à la citoyenneté tout son sens..
C’est aussi à l’aune de ces valeurs que nous pouvons évaluer les trois listes présentes pour ces élections et faire notre choix.
Si la gestion et la représentation construisent la commune d’aujourd’hui et de demain, les valeurs, elles, en sont le ciment humain et social. L’un sans l’autre ne peut tenir bien longtemps.
Nous tous, citoyens, sommes responsables et garants de ces trois valeurs. Elles font partie de ce patrimoine culturel et social que nous devons préserver et transmettre aux enfants.
Elections municipales 2014
Christian Partinico prend sa retraite d’élu
De nouveaux élus vont arriver. D’autres, après un engagement plus ou moins long, s’arrêtent volontairement. C’est le cas de Christian Partinico, que nous avons rencontré, et qui a bien voulu nous parlé de son parcours.
Un engagement d’abord associatif
Christian Partinico habite Seysses depuis 1980. Ses trois enfants ont fait leurs scolarités à l’école Paul Langevin. Il est bien connu d’un grand nombre de Seyssois, puisqu’il s’est d’abord investi aux parents d’élèves, pour être au plus près du cursus scolaire de ses enfants , et participer à la vie des écoles. « Cela a été une riche expérience, de rencontres et de contacts avec les enseignants, les parents et les élus. », se souvient-il.
Dans le prolongement de ce premier engagement très familial et personnel, il a eu envie ensuite de s’impliquer davantage dans la vie de la commune, et a été membre du conseil d’administration du foyer rural et responsable du club photo.
« Le contact a toujours été important pour moi, j’ai été postier pendant 37 ans ! C’est là un véritable métier de contact. »
Depuis 7 ans, dès le début de la retraite, il est devenu correspondant Dépêche. Encore une façon de rester en contact, et de servir la commune !
Un conseiller-délégué très impliqué, qui a contribué à dynamiser la vie culturelle seyssoise
Très concerné par la vie locale, et pour aller un peu plus loin, il a accepté en 1995 de faire partie de l’équipe municipale, d’abord comme conseiller, puis comme conseiller délégué (même responsabilités que les adjoints). « A la suite du club photo, je souhaitais m’engager dans la gestion municipale, tenter d’apporter mes idées sur la manière de développer la culture sur Seysses, explique-t-il. J’aime les livres, les spectacles, la musique, le théâtre, les animations culturelles et festives, tout ce qui fait qu’un village bruisse de vie. » Et d’ajouter, un brin critique : « Je trouvais (et je trouve encore) qu’à Seysses cela manque un peu. »
De fait, nous l’avons tous toujours vu heureux de pouvoir s’occuper de la médiathèque, et tellement s’y investir durant ce dernier mandat.
« Ma plus grande déception a été de ne pas réussir à créer un salon du livre. »
Avec le personnel de la médiathèque, il a créé le service culturel. Ainsi, au-delà de la gestion de la médiathèque, nos bibliothécaires se sont vues confier la tâche de proposer des spectacles, des animations culturelles à tous les publics. Ce sont elles maintenant qui, après concertation avec les élus, programment dès l’automne les évènements de l’année suivante, et qui structurent ainsi la vie culturelle de la commune.
« Ma plus grande déception a été de ne pas réussir à créer un salon du livre, que j’ai pourtant mis sur les rails. Pour une question de temps, cela n’a pas abouti. Comme je quitte l’équipe, que je ne me représente pas, je ne pourrai pas continuer à porter ce projet. Je me console en me disant qu’il devrait quand même avoir lieu l’année prochaine, et à défaut d’y être en tant qu’élu, j’en profiterai comme seyssois. Je serais très déçu si l’idée était abandonnée. »
Et maintenant, des projets d’avenir ?
« Je viens de participer à trois mandats (19 ans), plus de trente ans dans le foot comme éducateur pour les enfants. Ça m’a énormément apporté, j’en ai été heureux, en particulier de travailler avec l’équipe de la médiathèque. J’ai été postier par nécessité ; mais mon engagement citoyen, c’était mon choix, c’était moi. J’ai envie maintenant de passer à autre chose, de penser davantage à moi. Je passe le relais : si chacun s’investit un peu, la vie démocratique peut continuer. Je reste cependant correspondant Dépêche, et donc attentif à ce qui se passe à Seysses. »
Et il reste, bien sûr, seyssois, plus que jamais, et fidèle adhérent du club montagne.
Merci encore Christian, et à bientôt, parmi nous.