En avant… Marche ! (n° 3)
Marcher est une activité
sociale et socialisante
Contrairement aux autres modes de déplacement (automobile, vélo), la marche ne sollicite pas une attention accrue aux dangers potentiels liés à la rapidité et à la maîtrise des véhicules. Libérée de cette nécessité de vigilance, notre attention peut se reporter sereinement sur le monde environnant.
La vue par ailleurs n’est plus accaparée par la surveillance de l’axe de déplacement, comme c’est le cas pour les déplacements rapides : libérée des dangers de la circulation, elle peut se laisser capter par tout événement survenant dans un champ de 360 degrés.
On s’arrête enfin plus facilement lorsque l’on marche, alors qu’un événement nous sollicite, qu’on ne le fait en voiture ou en vélo. Notre disponibilité est plus grande.
La rencontre se trouve ainsi facilitée : nous voyons une plus grande partie du monde social autour de nous, nous rencontrons plus de gens, nous échangeons davantage. Nous nous sentons plus impliqués dans ce monde, physiquement là, présents aux êtres et à la nature, à la vie.
Les autres modes de déplacements font de nous des êtres de passage.
Bruno Berbis