AVIS AUX GOURMANDS, de Seysses et d’ailleurs !!!
Cette année encore, l’association ‘Les Puces Seyssoises’ organise pour le plus grand bonheur des petits et des grands une CHASSE AUX OEUFS dans le Parc de la Bourdette, à Seysses, parc bien-aimé des Seyssois.
De notre point de vue, l’intérêt principal de cette action réside dans le fait que, ENFIN, les grands vont pouvoir renouer avec le plaisir autrefois éprouvé lors des chasses aux oeufs que leurs parents organisaient pour eux, alors qu’ils étaient enfants. Car, il faut bien se le dire, une fois devenus parents, ce n’est pas pareil. Comme c’est nous qui les avons cachés, même en acceptant de faire semblant d’être redevenus petits, nous savons déjà où ils sont, ces oeufs. Et puis, quand même, c’est plus magique quand, enfant, on arrive à croire qu’ils ont été largués là par une cloche de retour de Rome. Alors que, devenus parents, comme on a dû les payer, les oeufs, on sait bien que ce n’est pas une cloche qui nous les offre. Pourtant, à Seysses, des cloches, il y en a quelques unes…
Alors, pas d’hésitations, recréer les circonstances de votre enfance, en invitant vos meilleurs amis, uniquement adultes, qui joueront le rôle de vos frères et soeurs, à qui il fallait piquer les oeufs sous le nez. Pas de cadeaux, le but est clairement d’avoir le plus grand nombre, et les plus gros. Il sera toujours temps de partager après, on verra…
La météo promet d’être de la partie : ni trop froid, pour un plaisir aussi intacte que dans la pub, ni trop chaud pour ne pas faire fondre le chocolat.
PS : Bon, allez, accessoirement, vous pouvez aussi inviter vos enfants, A CONDITION qu’ils ne gâchent pas votre plaisir, et méfiez-vous, petits comme ils sont, ils ont les yeux plus près du gazon et pourraient tout trouver avant vous. Alors… créez quelques handicaps : une paires de lunettes de soleil aux verres bien noires qui empêchent de bien voir ; l’obligation de s’occuper de mamie qui marche très lentement et a besoin qu’on lui tienne le bras ; les chaussures attachées par les lacets, etc. Je vous fais confiance…
Bonne chasse, et merci aux Puces Seyssoises pour leur initiative !
Enjeu de territoire
Un collège dans une sale situation pour nos enfants
Le collège Pablo Picasso, situé à Frouzins, destiné à recevoir les adolescents de Seysses et de Frouzins, était prévu lors de sa création, en 1980, pour 600 élèves. Devant l’accroissement des inscriptions au fil des années, de nouvelles salles ont été créées en 2000, pour amener sa capacité d’accueil à 700 adolescents, répartis dans 30 classes. Or, il en accueille cette année 809, et ce sont 820 élèves qui sont attendus à la rentrée 2018. Les prospectives laissent prévoir 870 inscrits à la rentrée 2019.
Dès à présent, faute de salles disponibles, des cours ont lieu entre midi et deux, dans les salles libérées par les élèves qui déjeunent (service de cantine sur trois services). Ainsi, au lieu d’avoir un long temps de liberté, pour se reposer, manger, bouger, vivre leur relations d’ados, certains enfants ont un temps fractionné, qui ne peut être investi de la même façon. Cela empêche aussi des activités de cohésion d’être mises en place car les enfants ne sont pas en pause en même temps. De plus il n’y a pas de lieu pour faire ces activités. Trop d’élèves, c’est aussi une densité d’occupation des salles et des espaces qui augmente, et avec elle les tensions entre adolescents. Sans parler des WC en nombre insuffisants.
L’espace dans les salles de classe est saturé. Pour rester sur des effectifs de 25 élèves par classe, il faudrait créer 4 à 6 salles supplémentaires. Or le Conseil Départemental envisage l’implantation de seulement deux préfabriqués, tablant sur des effectifs de 30 élèves par classe : avec de tels effectifs, il faut prévoir que les auxiliaires de vie scolaire (une vingtaine d’adultes) resteront debout. Il faut s’attendre aussi moins d’aide pour les élèves en difficulté.
Par ailleurs, ces préfabriqués empièteront sur la surface de la cour arrière, mise en service cette année, diminuant ainsi l’espace de jeu des adolescents.
Les effets prévisibles de la loi Alur (2014)
La loi Alur (2014) a ouvert la porte à une densification de l’occupation des territoires urbains de la couronne toulousaine. Notre département connaît une des plus fortes hausses démographiques de France, en lien avec l’attractivité que représente l’emploi autour de l’aérospatial. Dès 2014, il était donc prévisible que le collège de Frouzins, comme celui de Villeneuve, de Cugnaux et de bien d’autres, serait insuffisant pour accueillir l’afflux de nouveaux collégiens. Le Conseil d’Administration du collège de Frouzins, depuis de nombreuses années, a d’ailleurs fait remonter les inquiétudes de l’ensemble de la communauté éducative face à cette augmentation des effectifs.
Or, ce n’est qu’en 2016 (deux ans après la loi Alur) que nos élus du Conseil Départemental envisagent la création de nouveaux collèges, et seulement en juin 2017 que le choix de la commune pour notre secteur est rendu public, avec des perspectives d’ouverture en … 2021.
Ainsi, le 15 septembre 2016, le Conseil départemental titrait sur son site :
« Collèges : les nouveautés de la rentrée scolaire 2016
Fidèle à ses engagements, le Conseil départemental va également investir sur le mandat, près de 100 M€ pour construire 5 collèges supplémentaires et réhabiliter 5 autres établissements. L’implantation et la construction de ces nouveaux établissements feront l’objet d’une concertation citoyenne. »
Ce qui laisse penser que le choix des communes n’a pas encore été fait, et que chacun pourra donner son avis, en particulier les conseils municipaux concernés. C’est à ce stade donc que notre conseil municipal aurait dû intervenir.
Or, en 2016-2017, si des concertations ont bien été menées pour travailler sur la mixité sociale dans les collèges du département, aucune n’a eu lieu pour ce qui est de l’implantation des collèges à construire. Le choix de la commune de Muret pour recevoir le nouveau collège de notre secteur n’es donc pas le résultat d’une concertation, en contradiction avec ce qui avait été annoncé.
Quels critères ont prévalu pour l’implantation des nouveaux collèges ?
Légende : sur la carte, les triangles clairs indiquent les collèges recevant entre 400 et 700 élèves ; les triangles gris foncés indiquent les collèges qui reçoivent plus de 700 élèves : Frouzins, Muret. Pour Muret, c’est normal, les deux collèges sont prévus pour 900 élèves. Pour Frouzins, le collège est prévu pour 700 élèves et devrait apparaître en gris clair. (Données Conseil Départemental pour 2017).
La carte des collèges actuels (ci-dessus) montre une large zone vide au Sud-Ouest de Seyssses (entourée en rouge sur la carte). Cette zone se situe entre Saint-Lys, Lherm et Seysses, avec, à son centre, Lamasquère et Saint-Clar. C’est donc à l’intérieur de cette zone qu’une implantation est souhaitable. Actuellement, cette zone est certes peu habitée. Mais elle constitue un réservoir de terrains sur un secteur à forte poussée démographique. Il faut par ailleurs noter qu’une telle implantation ne défavoriserait pas Muret, puisque Ox, qui fait partie de Muret, se trouve dans cette zone sans collège. Ce collège pourrait donc recruter la population Nord-Ouest de Muret.
La carte montre par ailleurs une deuxième zone sans collège (également entourée en rouge sur la carte), de moindre importance, dans un secteur limité par Noé, Le Lherm, Muret et la Lèze.
Ces deux zones en rouge se situent sur des secteurs de forte expansion démographique (zone en gris sur la carte des zones sous forte pression démographique – carte ci-dessous, établie par le Conseil Départemental en 2016).
C’est donc en fait deux collèges qu’il faudrait : un au Sud de Muret, un autre au Sud-Ouest de Seysses.
Un rapport truqué pour un tour de passe-passe
Le rapport de janvier 2016 du Conseil Général sur ce sujet comporte un passage significatif de cette nécessité, et qui montre bien l’incohérence politique du choix de Muret. Ce passage mérite que l’on s’y arrête en détail et nous le reproduisons ici (cliquer sur l’image pour agrandir). Frouzins fait partie du secteur « Sud », et Muret du secteur « Muretain ».
Le rapprochement des deux tableaux est intéressant (cliquer pour agrandir) :
Après avoir fait l’état des lieux des secteurs Sud (dont Frouzins et Villeneuve-Tolosane, mais pas le Muretain, qui est traité ensuite, à part), le document indique les opérations à prévoir pour le Sud. Il valide bien la nécessité d’ouvrir de nouvelles places, mais, contre toute attente, n’annonce pas de construction de nouveau collège sur ce secteur. Au contraire, il annonce déjà le transfert vers Muret : « Le projet de construction nouvelle dans le secteur du Muretain devrait répondre aussi au besoin de nouveau collège sur le secteur Sud [Villeneuve et Frouzins donc]. Cet établissement permettrait de délester les collèges de Cugnaux, Frouzins et Muret. » (p. 11 du rapport)
Ce point est étonnant, puisque : (1) les collèges de Muret n’apparaissent pas saturés à l’horizon 2021 : 1710 élèves prévus en 2023, pour une capacité d’accueil de 1800 élèves. Malgré ces chiffres non équivoques, le Conseil Départemental prétend en toute contradiction que « ce secteur [Muretain] ne disposera plus de capacité à moyen terme ». Or c’est faux, seul Noé est en risque de saturation dès 2021 ; (2) qu’il est prévu un agrandissement du collège de Noé et une construction à Cintegabelle pour compléter Auterive, seuls autres collèges saturés des deux secteurs Sud et Muretain, à l’horizon 2021. Pourquoi dès lors prévoir une construction dans le Muretain, non surchargé, et pas de construction à proximité de Frouzins et Cugnaux, surchargés ? Si l’on s’en tient à ces chiffres, une construction s’impose au niveau de ces deux communes, et pas ailleurs, et la candidature de Seysses fait complètement sens.
Enfin, un autre point met en cause la démarche politique qui conduit au choix de Muret en juin 2017 : le texte que nous citons ici date de janvier 2016. Il apparaît donc qu’en janvier 2016, la décision de créer un nouveau collège sur Muret, et non à proximité des collèges surchargés, est déjà prise. C’est écrit page 12 du document « Opérations à prévoir : Au vu des projections d’effectifs, ce secteur [Muret] ne disposera plus de réserve de capacité à moyen terme [les chiffres prouvent pourtant le contraire… !]. La construction d’un collège sur ce secteur doit être envisagée. » Et le texte réenfonce le clou : « Ce nouvel établissement devra également répondre aux besoins du secteur Sud, plus particulièrement des collèges de Cugnaux et de Frouzins. [Villeneuve a disparu, curieusement]. Ainsi, en janvier 2016, tout est politiquement déjà joué. Que valent dès lors l’annonce en septembre d’une concertation pour le choix d’une implantation, et l’annonce en juin 2017 du choix de la commune ? Faut-il penser qu’il n’y a pas eu d’appel à candidature auprès des communes du secteur, et donc pas de candidature de Seysses ? Une commission de nos élus s’est-elle penchée sur l’opportunité et la possibilité de candidater lorsqu’en 2016 le Conseil Départemental a annoncé la création d’un collège sur le secteur ? Rien n’a été évoqué en conseil municipal. Les circonstances de l’absence du projet seyssois sur la table du Conseil Départemental au moment opportun sont pour le moment floues.
Ce qui apparaît plus clairement en revanche, c’est ce qui ne peut être considéré que comme un tour de passe-passe du Conseil Départemental. Il rappelle étrangement celui qui a présidé à l’adhésion/annexion d’Axe-Sud au Muretain un an plus tard : un arrangement entre le président du Conseil Départemental et le président du Muretain, qui décident entre eux, sans tenir compte des voisins.
Pas un collège, mais deux
Ce rapport du Conseil Général aurait donc dû conclure à la nécessité de construire deux collèges, l’un au Sud-Ouest de Seysses, l’autre, moins urgent, au Sud de Muret. Par ailleurs, il suffirait pour ces deux collèges de prévoir une capacité de 400 élèves. En somme, deux collèges de 400 élèves équitablement répartis, plutôt qu’un seul de 700, mal situé. On sait par ailleurs que les petits collèges offrent de meilleures conditions d’accueil aux adolescents, avec un vivre ensemble plus apaisé. L’exemple du collège de Rieumes, le montre bien.
Se pose alors évidemment la question du financement : financer deux collèges de 400 places coûte plus cher qu’en financer un de 700 places. Et le Conseil Départemental a déjà engagé le budget de son mandat : ce sera cinq collèges d’ici 2021, et pas plus, semble-t-il. Il faut donc définir des priorités : Muret d’abord, ou Seysses d’abord ? Les chiffres répondent : en 2021, le Sud de Muret ne sera pas saturé. Il peut donc attendre la prochaine programmation de construction de collèges.
Il faudrait donc opter pour la construction d’un collège de 400 places à Seysses, avec une ouverture le plus rapidement possible, car la situation à Frouzins n’est plus tenable, malgré les efforts de l’équipe pédagogique en place, et aucune des solutions envisagées n’est satisfaisante.
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Comment continuer à défendre la candidature de Seysses et le droit de nos enfants à un collège de proximité ?
Alain Pace, maire de Seysses et porteur du projet auprès du Conseil Départemental, a prévu de saisir le Président du Conseil, Georges Méric, qu’il nous dit qu’il rencontrera la semaine du 5 au 9 mars, pour défendre (ou présenter ?) la candidature seyssoise. Le but est de parvenir à faire revenir ce dernier sur sa décision d’attribuer le nouveau collège à Muret. Saluons ici l’engagement de notre Maire sur cette cause, à laquelle nous sommes tous attachés.
De leur côté, les parents d’élèves des deux communes de Seysses et de Frouzins ont lancé une pétition pour défendre l’intérêt des enfants. Cette pétition est accessible en ligne : https://www.change.org/p/monsieur-le-pr%C3%A9sident-du-conseil-d%C3%A9partemental-de-la-haute-garonne-pour-la-construction-du-nouveau-coll%C3%A8ge-%C3%A0-seysses
Il paraît important de sensibiliser chacun autour de cette pétition, et pas seulement les familles concernées par la scolarité au collège. De la même façon que nous avons été nombreux à soutenir la juste cause de ne pas mettre un crématorium en rase campagne, sur un terrain agricole, même si nous n’habitions pas ce quartier, il faut pour ce nouvel enjeu se montrer solidaire et signer dès lors que l’on considère que cette cause est juste. Notre individualisme et notre égocentrisme font le jeu des manipulations politiques, et il est urgent que chaque citoyen se ressaisisse de son pouvoir d’expression.
Les parents d’élève ont par ailleurs adressé un courrier au Président du Conseil, courrier qui précède ainsi la visite d’Alain Pace et vient en soutien. Ce courrier a été relayé par la Dépêche :
La Dépêche qui n’est pas en reste sur ce sujet, puisque trois articles lui ont déjà été consacrés (Cliquer sur l’image pour lire)
Les perspectives d’un collège à Seysses
La commune de Seysses s’est déjà portée candidate pour accueillir un collège il y a quelques d’années. Mais c’est alors Noé qui avait été choisie. Il manquait dans le projet seyssois un hectare pour la construction d’un gymnase.
Pour rappel, la commune qui se porte candidate à accueillir un collège doit fournir un terrain de 8 hectares, prendre à sa charge la création des infrastructures routières et de stationnement, ainsi qu’un certain nombre d’équipements, dont le gymnase.
A Seysses, le terrain prévu dans le PLU pour l’implantation d’un collège se trouve, d’après ce que nous dit le maire, entre l’école Flora Tristan et le chemin de Gay (Carte ci-contre). Nous indiquons en rouge sur la carte ce qui pourrait être l’emplacement de ce terrain, non repéré sur le PLU (ce terrain est-il déjà propriété de la commune ?). L’investissement financier nécessaire se ferait sur la base d’un emprunt, la commune n’ayant pas assez de ressources en propre. Cet endettement paraît cependant raisonnable, puisque plusieurs générations vont bénéficier de ce collège, et peuvent donc contribuer à rembourser l’emprunt sur un long terme.
Autre question : l’implantation doit-elle se faire à Seysses même, comme prévu au PLU ? Faut-il situer le nouveau collège au centre de la zone déficitaire, soit aux environs de Lamasquère, ou dans cette direction, pour équilibrer les distances ? Ou bien faut-il mettre le collège au plus près de la zone de densité la plus forte (Seysses donc) pour qu’un maximum d’élèves puissent faire le trajet à pied ou à vélo ? Concernant Lamasquère, cette commune, de petite taille et aux revenus modestes, n’est, par la force des choses, pas candidate à l’accueil d’un collège. Mais on peut envisager une prise en charge intercommunale du nouveau collège par Lamasquère, Saint-Clar, Seysses et Muret, quatre communes de la même communauté de communes, le Muretain, lequel serait ainsi appelé à soutenir la création de ce collège. Ce type de montage s’est fait cette année pour une école élémentaire créée conjointement par Villeneuve-Tolosane et Roques, pourtant sur deux intercommunalités différentes. Cette école se trouve dans le nouveau quartier Las Fontes, qui sort actuellement de terre, et ouvrira à la rentrée 2018.
Délocaliser le nouveau collège hors d’une agglomération limiterait par ailleurs l’augmentation des embouteillages sur les secteurs de l’Avenue Marie Curie et de la gendarmerie, déjà bien chargés. C’est en effet à peu près aux mêmes heures, matin et soir, que convergeraient les voitures et les bus de ramassage pour conduire les enfants à l’école Flora Tristan et au collège (seulement une demi-heure de décalage sur les horaires, est-ce que cela suffira ?), mais aussi tout le trafic routier des gens qui partent au travail (Saint-Lys, Labastidette, Lamasquère, Saint-Clar, Lherm, etc…). A défaut d’anticiper des infrastructures et des contournements, l’avenue Marie Curie et le rond-point de la gendarmerie restent des passages obligés pour de nombreux déplacements du secteur. L’étroitesse du chemin de Gay, en sens unique, n’en fait pas une réelle voie de délestage, d’autant qu’il conduit aux feux tricolores, générateurs d’embouteillages, eux-aussi.
Ils pondent des lois et nous trinquons
Sur ce sujet, notons également que les problèmes de circulation, eux-aussi, n’ont pas été anticipés à la suite de la loi Alur : malgré la multiplicité des permis de construire sur notre territoire prévisible dès 2014, le contournement de Seysses n’est pas à l’ordre du jour, et les embouteillages s’allongent. Des solutions avaient pourtant été évoquées : ouverture du vieux chemin de Muret à la circulation pour les véhicules qui vont vers Muret, ouverture d’un axe reliant la route d’Ox à la route de Lamasquère, pour une jonction transversale vers Lherm, Lamasquère et Saint-Lys, et éviter l’angle de l’avenue Pierre et Marie Curie où bus et poids lourds ne peuvent se croiser.
Il faudrait bloquer les permis de construire tant que les infrastructures routières n’auront pas été créées ou adaptées ? Cela ralentirait aussi l’afflux des nouveaux collégiens et permettrait aux collégiens en place à Frouzins de mieux vivre leur environnement scolaire, le temps… qu’on ait un collège à Seysses… ou à la sortie de Seysses vers Lamasquère.
Nos élus ont-ils failli ou manqué d’anticipation ?
Les élus agissent, souvent de bonne foi, parfois par intérêt politicien, en fonction de leurs critères propres, qui ne sont pas forcément les nôtres. Mais il faut bien reconnaître que nous ne faisons pas grand’ chose pour leur faire connaître notre avis et pour partager nos réflexions avec eux. Nous savons râler dans notre coin, dans nos fauteuils devant la télé, et nous attendons cinq années pour aller voter, sans très bien savoir pour quoi et pour qui. La démocratie, c’est une implication de chacun : nous ne pouvons pas laisser nos élus seuls, et se décharger de tout sur eux. Nous devons les accompagner dans la tâche que nous leur avons déléguée. Chacun a le droit (le devoir ?) d’exprimer publiquement son opinion, de faire publiquement des propositions, et d’être respecté dans ce qu’il dit. C’est le fondement de la démocratie. Eduquons nos enfants à cela et donnons-leur l’exemple, si nous voulons que demain il y ait encore des élus.
Pour terminer sur une note positive, saluons encore une fois la possibilité que notre Maire donne aux auditeurs du Conseil Municipal de pouvoir s’exprimer publiquement à la fin de chaque conseil. Il n’y est pas obligé, mais c’est tellement essentiel. Le Conseil Municipal est, en effet, le dernier lieu qu’il nous reste pour une parole publique. Ouvrir cet espace de parole publique à tous ceux qui manifestent un intérêt pour la gestion de la commune est un acte démocratique, dont nous pouvons le remercier.
En espérant que cet espace de parole publique reste un espace de respect mutuel, dans la forme et dans le fond, malgré les déceptions, les inquiétudes, les colères parfois, qui ont besoin de se dire…
Bruno Berbis
Environnement : lac de La Piche
Par les temps qui courent, la vigilance s’impose
Nous sommes quelques-uns, promeneurs du soir ou amateurs d’espaces calmes pour le footing à Seysses, à nous inquiéter de notre environnement immédiat, et en particulier de ce que deviennent les berges du lac de La Piche.
Une partie du lac, en effet, fait l’objet d’un remblaiement, autorisé depuis plusieurs années.
(Cliquez sur l’image pour agrandir)
Certains des déchets enfouis suscitent cependant des questions quant à leur légalité, et quant à leur potentiel caractère polluant, en particulier pour la nappe phréatique, qui est notre bien commun.
(Cliquez sur l’image pour agrandir)
L’entreprise qui bénéficie de cette autorisation de remblayer doit procéder à deux relevés d’eau par an pour rendre compte de la préservation de la bonne qualité de cette dernière. Il paraît cependant relever du bon sens de ne pas attendre l’achèvement du remblaiement pour prendre connaissance de ces relevés, et intervenir le cas échéant pour protéger l’environnement. Le Maire de la commune ainsi que les services départementaux paraissent ainsi directement impliqués dans ce suivi.
C’est en ce sens que nous les avons récemment interpelés :
« Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs les Conseillers Municipaux,
Durant les années 2006/2007, en tant que conseiller municipal, j’ai participé à une réflexion collective sur le projet d’aménagement du lac de La Piche (à l’issue de la fin d’exploitation de la gravière), afin que l’usage de la zone et les aménagements envisagés, soient compatibles avec la notion d’intérêt général.
La Commune n’ayant pu obtenir une rétrocession de foncier, j’avais retenu qu’une convention d’usage public serait établie afin de sauvegarder un espace naturel et d’entretenir une zone de loisir.
Depuis quelques mois, le remblaiement de la zone s’accélère. Vous trouverez en P.J. quelques photos de cette activité.
N’ayant pas d’information sur l’évolution de ce projet, je m’inquiète un peu, car la rédaction d’un protocole d’usage public sur un domaine privé doit être soigneusement préparée et bien structurée juridiquement.
Soyez assurés que cette intervention est celle d’un citoyen soucieux de notre qualité de vie et de l’intérêt général .
Bien cordialement
SEGUI Jean-Claude
P.M.: A la fin du remblaiement, l’exploitant devra transmettre à la Mairie un relevé bi-annuel de la qualité de l’eau ! »
(Cliquez sur l’image pour agrandir)
L’enjeu est d’autant plus important que cette partie de notre territoire est l’objet d’un projet municipal qui devrait voir le jour à l’issue du remblaiement, conjointement à l’aménagement de l’ancien site des Remblais Toulousains.