Category Archives: ça se passe à Seysses

Un excellent programme, pour les adultes et les enfants

Concert à la salle des fêtes de Seysses

 

C’est un concert qui devrait nous permettre de démarrer dans l’harmonie les vacances et les fêtes de Noël. Dans la générosité aussi, puisque la recette de cette manifestation est destinée à l’Association Hôpital Sourire / Plus de Soleil pour nos Aînés.

Hôpital Sourire a pour vocation d’améliorer le quotidien des enfants hospitalisés, en particulier à l’Hôpital des Enfants. Plus de Sourire pour nos Aînés a pour vocation d’améliorer le quotidien et de soutenir le soin destiné aux personnes âgées, en particulier au Centre de Gérontologie.

N’hésitez pas !

 

 

Salon du livre de Seysses – samedi 26 novembre – salle des fêtes

Christian Partinico :

Il écrivait déjà dans la Dépêche. Voilà qu’il commet un livre !

 

Montagnard convaincu et chevronné, Christian Partinico avec ce livre n’a pas voulu écrire un guide pratique de plus, ces guides qui donnent rapidement un accès à une information formatée, illustrés de deux ou trois photos par ballade, une carte et un lexique. Non, ce n’est pas un ouvrage technique : les mots nous conduisent dans les lacets d’une narration, entre récit, poésie et émotion, et, l’ayant lu, on est étonné de se sentir capable, finalement, de se lancer sur le sentier, comme avec un guide.

A partir, chaussures au pieds, il faut mettre cet ouvrage dans son sac à dos sans l’avoir lu, et ne l’ouvrir qu’en chemin, ou au bout du chemin, pour entendre l’auteur nous parler des lieux que nous venons de traverser et nous raconter ses émerveillements. C’est un peu comme s’il était sur le sentier, un peu plus loin, devant, et qu’il nous avait laissé des messages, autant de petits cailloux blancs.

 

Une ode aux Pyrénées

Au fil des pages, on ne se lasse pas d’écouter Christian raconter.

L’écriture est fluide, à mi-chemin entre oralité et langue écrite, narration et récit. La montagne est écrite, décrite, racontée, expliquée, dessinée par les mots, plus intimement que n’auraient pu le faire des photographies. Et c’est une surprise, car Christian, à Seysses, nous le connaissons tous avec son appareil photo, correspondant de la Dépêche qu’il est. Et ceux qui randonnent avec lui savent bien qu’il ne rate pas une occasion de saisir les instants magiques.

Avec ce parti pris de ne pas mettre de photographies, ni d’illustrations, il a choisi de redonner sa liberté et son allant au nécessaire temps du cheminement, cheminement des pas, cheminement des mots, cheminement de la pensée. A l’heure du multimédia, des écrans et de l’urgence, de la communication instantanée, il fait le pari de la lenteur.  Il nous prive d’images, nous oblige au détour des mots, pour mieux nous conduire à d’autres images, à d’autres imaginaires. Rien de figé pourtant : les mots nous font randonner, tantôt lentement, pour une description, jamais longue, jamais ennuyeuse, toujours empreinte d’une poésie simple ; tantôt plus rapidement, pour une anecdote, une péripétie. A l’image de l’eau toujours ruisselante, « en cheveux de fée » dit-il, ou en cascade tempétueuse.

 

Un livre qui fait d’une terre un territoire

Cette poésie évocatrice repose aussi sur une abondance de toponymes : coume, port, artigue, Aygues Longue, Peyrisse, que le lecteur ne peut tous connaître ; qui, pour certains, ne désignent que quelques mètres carrés dans l’immensité montagneuse, et que l’auteur évoque sans jamais les référer à aucune carte, à aucun lexique. Ces mots issus d’ancestrales traditions orales gardent ainsi tout leur relief, rendent vivante dans le livre une langue locale que seuls quelques-uns pratiquent encore. Un territoire émerge ainsi, loin des cartes et de la géologie universitaire, ressuscité au fil des pages, territoire fait de noms étranges, inconnus pour beaucoup d’entre nous, idiomes n’ayant cours que sur ces étendues, qui émaillent les phrases de sonorités chantantes. Et on se sent petits enfants découvrant les mots des grands, dont on ne saisit pas encore tout le sens. En attendant d’y aller voir.

 

Une invitation à la réflexivité et au partage

Avec cette pudeur que nous lui connaissons tous, il nous confie son regard, et nous renvoie ainsi à notre propre regard, que nous sommes conduits à réinterroger, à creuser. Nous voilà en train de chercher, nous aussi, ce que nous avons pu – ce que nous avons cru – voir, au-delà de l’immédiat et du sensible, que nous avons laissé enfoui en nous, sans le mettre au jour. Peu à peu, c’est notre propre rapport à la montagne qui se révèle à nous, en contrepoint de ce celui qu’il nous livre, le sien.

Il écrit ; écrivant, il parle ; et le lisant nous écrivons avec lui nos propres randonnées, faites de souvenirs et du désir d’une terre. Moments de contemplations partagées, dont les maîtres mots sont temps, rythme, espace, respiration. Et, diffuse mais bien là, cette dimension de l’être ensemble et du partage : il y a toujours quelqu’un à côté de lui, sur les chemins, dans ses textes, un ou des amis, des inconnus croisés, ses enfants, sa famille, qu’il fait apparaître au détours d’une phrase. Et la montagne comme un lien entre tous.

 

Cet homme-là est Seyssois !

Nous sommes nombreux à le connaître ! Pour son engagement municipal lors des précédents mandats, pour ses allures de reporter, appareil photo à l’œil, dans son activité de correspondant Dépêche, pour sa participation active au club montagne, et tant d’autres engagements locaux. Ce n’est pas un livre que nous lisons, c’est son livre, c’est le plaisir de retrouver un ami que l’on reconnaît si bien dans ses mots, dans sa sensibilité, sa simplicité, sa grande humanité, son goût du partage et cette générosité avec laquelle il tend vers nous sa montagne qu’il aime tant, pour que nous nous en saisissions avec nos âmes d’enfants et d’explorateurs.

Alors oui, il faut le lire, ce livre, pour le plaisir d’entendre un ami parler de ce qu’il aime, entendre un défenseur de la nature plaider pour cette montagne ressourçante, où nous apprenons à nous connaître, nous, immensément grands par notre capacité à penser, terriblement petits face à la force tranquille des masses hiératiques et à l’ordre parfait des éléments, l’articulation magique de l’eau, des roches, du vent, de la lumière.

Pas un guide de randonnées, mais le livre d’un guide… en humanité.

 

L’auteur sera présent au salon du livre de Seysses, le samedi 26 novembre 2016, à la Salle des Fêtes, pour présenter et dédicacer son ouvrage qu’il sera possible d’acheter sur place : « Suivez-moi dans les Pyrénées », Editions Monhélios (Pau, 2016).

Parfait pour un cadeau de Noël !

 

Elections municipales mars 2014

Bie

Qui est le (la) candidat(e) idéal(e) ?

Bien qu’il n’y ait pas de profil type du (de la) candidat(e) idéal(e), voici une série de qualités nécessaires pour un(e) potentiel(le) candidat(e) :

•Avoir le sens de la collectivité, le souci de répondre aux besoins de la majorité ;

•Avoir du leadership, la capacité de rassembler ;

•Entrer facilement en relation avec les autres ;

•Être à l’écoute des gens ;

Être capable d’ana- lyser rapidement une situation

•Avoir le goût de l’engagement et du travail d’équipe ;

•Jouir d’une bonne crédibilité ;

•Avoir des idées, des projets, des idéaux et savoir les défendre ;

•Avoir une vision pour le développement de sa communauté.

Et s’il n’en fallait qu’une ?

Toutes ces qualités n’entrent pas en jeu avec le même poids. Si les qualités relationnelles paraissent premières, celles liés aux compétences sont moins essentielles, dans la mesure où les décisions sont – en principe, si les règles démocratiques sont respectées – prises en équipes. Chacun apporte ses compétences, et il est certain qu’un élu qui oeuvrerait seul, par goût du pouvoir par exemple, verrait son action limitée, combien même il aurait de nombreuses compétences.

Quant aux qualités liées à la créativité et aux valeurs morales, elles ne sont pas celles qui apparaissent toujours au premier plan, d’autant qu’on assiste à une dérive aujourd’hui où les élus se donnent plus pour mission de gérer, plutôt que de penser et de porter des projets humains. Mais elles sont bien celles qui doivent donner sens au travail d’une équipe et au travail d’équipe, et en garantir la valeur humaine. Ce sont elles qui font d’un projet un réel vecteur de progrès de développement pour une commune.

Vous envisagiez de vous présenter, et vous ne vous reconnaissez pas toutes ces qualités. Dommage …?

Bien sûr, s’il fallait attendre que quelqu’un ait d’emblée toutes ces qualités, il n’y aurait pas beaucoup de candidats. Aussi, ne pas les avoir toutes ne doit pas faire craindre de se présenter : cela s’apprend et se développe au fil du temps. Faites-vous confiance! Il faut simplement être convaincu qu’il faudra acquérir peu à peu ces qualités, et être disposé à y travailler. La capacité à se remettre en cause et à progresser est sans doute la première des qualités nécessaires, indispensable celle-là.

Aucune formation académique spécifique et aucun niveau d’études ne sont nécessaires pour faire de la politique. Une bonne expérience de vie et la connaissance de son milieu sont tout aussi, sinon plus importantes, que les diplômes ou les compétences professionnelles. Il ne faut toutefois pas sous-estimer les difficultés d’une candidature et d’une campagne électorale. Quel que soit le niveau de responsabilité brigué, tout(e) candidat(e) doit avoir certaines connaissances et faire preuve de beaucoup de détermination.

Adapté du site www.reseautablesfemmes.qc.ca.

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